L’histoire commence avec deux jeunes retraitées qui décidèrent de se ressourcer après des épreuves difficiles dans un endroit hors du monde, qui ont découvert M'Hamid l’Ancien et... sont tombées sous le charme.

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Originaire de Besançon nous avons eu toutes deux des parcours mouvementés ; Chantal avec des séjours en Afrique, en Asie, une reconversion en maîtresse d’école de petits villages du Doubs ; Christiane, hôtelière à la retraite, toujours à cheval avec sa famille entre la France et l’Espagne, ne reculant devant aucun projet.

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Nous avons été impressionnées par la beauté de la région, son  authenticité, l'hospitalité de ses habitants, leur dignité, mais avons pu constater aussi les conditions de vie très difficiles,  face aux conditions climatiques extrêmes, à la dégradation du climat accentuant les périodes de sécheresse, à l'avancée du sable du désert.

En effet les oasiens n'ont jusqu'à maintenant que pour seules sources de revenu, l'agriculture et l'élevage. Une agriculture de subsistance et  surtout la récolte des dattes​ qui constitue une denrée monnayable permettant l'acquisition de biens de première necesité. Mais les récoltes sont très irrégulières, soumises aux caprices du climat, et nombre d'habitants doivent émigrer pour pouvoir alimenter leur famille qui reste généralement au village.

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Tous les oasis du Drâa Tafilet, spécialement au sud de Zagora connaissent les mêmes problèmes mais on peut constater qu' ils sont plus accentués à M'Hamid qui se trouve être le dernier village  de la grande palmeraie du Drâa qui se perd ensuite sous les sables du désert.

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Nous avons donc décidé dans un premier temps d'aider le petit village de M'Hamid  l'Ancien (environ 70 familles)  avec l'ambition de créer un projet  durable en particulier pour les femmes et les enfants du ksar.

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 L'association "les gazelles de M'Hamid" a son siège à Saône dans le Doubs, mais elle  a une vocation interculturelle,  franco-espagnole pour l'instant et ouverte à toutes personnes partageant nos  valeurs. Elle  va travailler étroitement avec une association marocaine sur place "Partage et rencontre Zaouite el Batha".

 

Pour amener un peu de sang jeune, nous avons convaincu Inès (fille de Christiane) de se joindre à nous, ce qui n’a pas été difficile !Inès,  psychologue clinicienne, exerçant à Paris est très sensible  aux  différences culturelles, aux difficultés éducatives et au bien être des enfants et leur famille.

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 Nous sommes donc les fondatrices de l’association mais nous faisons appel sans  vergogne à tous les amis, famille, connaissances pour nous aider à concrétiser nos projets.

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